Suite au terrible incendie de la cathédrale de Paris, nous vous proposons de venir prier à la paroisse ce soir à 21h.
Consultez l’article pour accéder aux prières qui ont été prononcées.
En communion de prière avec tous les Chrétiens de France et pour les pompiers qui se battent pour sauver cette cathédrale.
Quand il vint pour la première fois à Paris, le 30 mai 1980, le Pape Jean-Paul II prononça cette prière au pied de la statue de Notre-Dame de Paris :
Vierge Marie, au cœur de la Cité
Nous vous prions pour cette ville capitale.
Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !
Vierge Marie, depuis ce bord de Seine,
Nous vous prions pour le pays de France.
Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !
Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté,
Nous vous prions pour tous les peuples de la terre.
Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.
Paul Claudel (1868-1955) se convertit à 18 ans, aux vêpres de Noël 1886, alors qu’il se tenait à côté de la statue de la Vierge du Pilier priée sous le vocable de Notre-Dame de Paris.
II a raconté : J’avais eu tout à coup le sentiment déchirant de l’innocence, l’éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable . C’est pourquoi le poète pourra encourager à s’adresser à la Vierge Marie.
La Vierge à Midi
Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous êtes là.
Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.
Midi !
Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
Ne rien dire, mais seulement chanter
Parce qu’on a le cœur trop plein,
Comme le merle qui suit son idée
En ces espèces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
La femme dans la Grâce enfin restituée,
La créature dans son honneur premier
Et dans son épanouissement final,
Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin
De sa splendeur originale.
Intacte ineffablement parce que vous êtes
la Mère de Jésus-Christ,
Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance
Et le seul fruit.
Parce que vous êtes la femme,
L’Éden de l’ancienne tendresse oubliée,
Dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir
Les larmes accumulées,
Parce qu’il est midi,
Parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,
Parce que vous êtes là pour toujours,
Simplement parce que vous êtes Marie,
Simplement parce que vous existez,
Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !
François-Marie-Benjamin Richard (1819-1908) fut archevêque de Paris de 1886 à sa mort. Durant son épiscopat, il participa activement à la défense des congrégations religieuses. Il dut aussi supporter les offensives anticléricales et la séparation de l’Église et de l’État en 1905 (il fut expulsé de son archevêché le 17 décembre 1906). En 1893, il pria Notre Dame de Paris en ces termes lors de cérémonies commémorant les profanations subies par la cathédrale en 1793 :
Prosternés au pied de votre antique statue, Mère Immaculée de Dieu, nous nous plaisons à vous saluer du nom de Notre-Dame de Paris.
C’est dans cette vénérable basilique que, pendant de longs siècles, nos pères vous ont invoquée ; les Saints de la France, les plus illustres Saints des autres contrées, se sont agenouillés ici ; c’est ici que la France vous a été solennellement consacrée par l’un de ses souverains.
Cette église a été associée à toutes les joies et à toutes les tristesses de notre nation : on y a célébré nos plus glorieux triomphes, on y a pleuré nos désastres. Aux jours de nos plus coupables égarements, on y a remplacé par un culte sacrilège l’adoration de votre Fils Jésus ; et, quand vous nous avez obtenu miséricorde, votre peuple est venu de nouveau se mettre à vos pieds et vous reconnaître comme sa Mère et sa Reine.
Ô Notre-Dame de Paris, au nom de tous ces grands souvenirs, au nom du maternel amour que vous avez toujours eu pour Paris et pour la France, nous vous supplions de garder dans nos âmes l’amour de Jésus-Christ et de son Eglise ! Défendez-nous de la contagion de l’impiété et du vice ; faites que nous soyons toujours des enfants qui vous aiment ! Donnez-nous des Saints qui nous rendent la foi et les vertus des anciens jours.
Ô Reine, Ô Mère, à genoux devant votre image, à la place même où les Saints, nos pères et les protecteurs de notre France, vous ont si souvent invoquée, nous voulons prier comme eux et surtout vivre et mourir comme eux. Exaucez-nous ! Ainsi soit-il
Pour arrêter un incendie, nous adressons une invocation à saint Hermès: fêté le 4 janvier, martyr à Bologne en 300.
Invocation à Saint Hermès
Nous te saluons, saint Hermès,
Qu’on invoque dans la détresse!
Feu du diable,
Feu damnable,
Hermès te dit : Perds ta chaleur,
Comme Judas perdit sa couleur
Quand au Jardin des Oliviers
Il vendit pour trente deniers
Jésus-Christ, notre sauveur,
Crucifié pour notre bonheur.
Feu! par ordre de Notre-Dame
Et saint Hermès : Eteins tes flammes!